D’après un rapport du Wall Street Journal, Apple réfléchirait à une hausse des prix pour sa prochaine gamme d’iPhone 17, prévue pour l’automne 2025. Cette augmentation ne serait toutefois pas explicitement liée à la cause principale : l’impact des droits de douane américains sur les produits fabriqués en Chine.
Une facture douanière de 900 millions de dollars
Lors de la dernière conférence téléphonique sur les résultats financiers, le PDG d’Apple, Tim Cook, a indiqué que les droits de douane imposés par les États-Unis sur les iPhones fabriqués en Chine coûteraient environ 900 millions de dollars à l’entreprise pour le trimestre en cours. Il n’a cependant pas précisé si ces coûts entraîneraient une hausse des prix sur les futurs modèles. Le constructeur, qui doit présenter iOS 19 prochainement, suivrait bien une direction peu favorable pour le portefeuille des futurs acheteurs.

Le tarif en question, introduit en mars dernier, s’élève à 20 % sur les produits concernés. Malgré un récent apaisement des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, cette mesure tarifaire reste en vigueur. Apple a tenté de limiter son exposition en transférant une partie de sa production vers l’Inde, mais les volumes produits localement restent insuffisants pour couvrir la demande attendue lors du lancement d’une nouvelle génération d’iPhone.
Une hausse de prix de l’iPhone en préparation
Selon le Wall Street Journal, Apple envisagerait bien une augmentation tarifaire pour l’iPhone 17, qui serait accompagnée de nouvelles fonctionnalités et de changements de design. Des sources proches de la chaîne d’approvisionnement estiment que les économies réalisées auprès des fournisseurs ne suffiront pas à compenser l’effet des droits de douane. Sans hausse de prix, la marge bénéficiaire du groupe pourrait donc être impactée.
Apple ne taclera pas Trump
Toujours selon le même rapport, si Apple décide de réviser ses tarifs à la hausse, l’entreprise évitera d’attribuer cette décision aux droits de douane. Elle mettrait plutôt en avant des évolutions techniques ou esthétiques pour justifier le changement.
Cette discrétion serait motivée par une volonté d’éviter toute réaction politique négative, notamment de la part de l’ancien président Donald Trump, à l’origine des taxes sur les importations chinoises. Un précédent avec Amazon illustre ce risque : après avoir envisagé d’afficher la part des prix due aux droits de douane, la société s’était rétractée sous la pression de la Maison Blanche.
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